UN TENDRE ET DOUX NOËL
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Après une année bien étrange, mais transformatrice à plein de niveaux,
je vous souhaite le plus doux et le plus tendre des Noëls,
que vous soyez seul(e) ou en tout petit comité cette année.
Noël est surtout dans le Cœur, et l'émerveillement en est la racine de Vie.
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En voilà de l'émerveillement ; tout tendrement lové dans un "petit livre doudou".
Les "petits livres doudous" sont en général de tout petits livres (format et nombre de pages), annonciateurs d'un contenu façon "super concentré" ; de magie, de poésie, de profondeur et de sens ; un petit morceau de sucre de Mary Poppins en un mot, on y revient toujours ! Le "petit livre doudou" est aussi et surtout un petit livre qu'on a plaisir à relire, pour combler les manques en périodes difficiles.
Le "petit livre doudou" du jour est apparu dans une boîte à livres de ma ville ; son titre est "Trésors d'enfance". Christian Signol y évoque avec tendresse et poésie son enfance passée dans le Quercy des années 50 ; c'est la célébration de la vie simple et riche à la campagne, ainsi que de la dignité, de la valeur, et du courage de celles et ceux qui sont proches de la terre.
Chaque souvenir est une pépite ; famille, école, fabrique de limonade, travaux des champs, fêtes saisonnières, métiers d'autrefois, cirques ambulants, gens du voyage, jeux champêtres...
Pas de nostalgie morbide ici, mais des petites bougies allumées à chaque page, pour garder vivant le trésor des petites choses de la Vie, qui sont le Sel et le principal langage de la Vie elle-même.
Si vous avez la larmichette facile au contact des choses et des êtres simples, beaux et authentiques ; vous serez servis avec bonheur ! Ce genre de larmichette nettoie des souillures de la société du gaspillage, du paraître et de la surface.
La science a prouvé que l'émerveillement apaise la zone du cerveau en quête de sens ; alors pourquoi se priver de la lecture de cette petite merveille ?!
Que le Magie de la Noël enveloppe votre petit mouflet intérieur !
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Ce n'était rien que l'un de ces menus signaux qui balisent nos routes comme les cailloux du Petit Poucet perdu dans la forêt. Mais je suis sûr que l'essentiel, précisément, se trouve dans l'infiniment petit, dans la simplicité et dans le dénuement.
D'ailleurs, je suis ainsi fait : ma mémoire sélectionne – et peut-être enjolive – ce que je vis de meilleur et occulte le reste.
Quoi qu'il en soit, je demeure persuadé que les années qui ont suivi la Deuxième Guerre mondiale ont été des années plus heureuses que d'autres. Ne possédant presque rien, les gens, surtout dans les campagnes, se contentaient de peu. Après la peur et l'horreur qui avaient duré cinq ans, il y avait dans l'air un besoin de bonheur immédiat, simple et naturel, une envie de se sentir vivant et d'aimer la vie. Cette atmosphère s'est dégradée au fil des ans, une fois « l'abondance » revenue, parce qu'en effet, comme l'a si bien dit Robert Sabatier, « c'est le superflu qui nous dépouille ».
Selon lui*, tout au fond de notre mémoire, au nœud central de notre conscience, là où se trouve notre capacité à ressentir, il y aurait le départ d'un chemin grâce auquel nous pourrions échapper à l'espace et au temps, et rencontrer ainsi notre « vrai moi », comme disait Proust.
C'est pourquoi j'ai la conviction que c'est la part d'enfance que nous aurons été capables de préserver tout au long de nos existences étroites et souvent dérisoires, qui nous sauvera le jour où nous serons délivrés des misères du temps.
*(David Bohm, un ancien élève d'Einstein aujourd'hui professeur de physique quantique à l'université de Londres)
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Pour terminer : cliquez sur l'image en haut de l'article, pensez aux vidéos de ma Médiathèque du Père Noël si vous avez un p'tit coup d'mou, et pensez au p'tit Noël des p'tits oiseaux, en cliquant sur la vignette ci-contre 💖